Depuis de nombreuses années, Arcam s'est fait fervent défenseur de la classe G pour ses amplificateurs, plus performante d'après le fabricant que nombreuses autres amplifications.

La classe d’amplification la plus répandue en Hifi est la classe A/B, cette technologie est une combinaison de la classe A et de la classe B qui permet d’avoir plus de puissance grâce à l’utilisation de 2 transistors pour l’amplification et moins de distorsion. La classe A/B permet de concevoir des amplificateurs avec une puissance confortable et une dissipation thermique raisonnable (à l’inverse d’un amplificateur classe A). Malgré ces qualités, une problématique inhérente à la technologie classe A/B reste présente : la distorsion de croisement, cette distorsion produit une déformation du signal qui va impacter la qualité sonore.

Elle se produit à l’extinction / allumage du transistor pour la partie négative et positive du signal. La classe G permet de résoudre ce problème. Les Arcam en classe G intègrent un circuit propriétaire qui permet de polariser à un seuil déterminé (différent selon les modèles) les transistors de sortie et donc de créer une impédance de sortie constante. L’amplificateur se comporte alors comme un amplificateur classe A sans ses défauts (consommation et grosse dissipation thermique).

Prenons l’exemple de l’Arcam A49 : lorsque l’amplificateur dépasse les 50W, le deuxième rail d’amplification rentre en action pour monter jusqu’à 200 W par canal (8 ohms).

Les Arcam classe G se rapprochent du fonctionnement d’un amplificateur en classe A de par la polarisation et l’élimination de la distorsion de croisement des transistors de sortie. Ils permettent aussi d’obtenir une puissance d’amplification importante comme la classe A/B, tout en ayant une consommation maitrisée grâce au deuxième rail d’alimentation qui est utilisé seulement en cas de besoin.

Cette technologie est présente dans les amplificateurs FMJ (Hifi et Home-cinéma) ainsi que la gamme Solo.