Banc d'essai Radia A5 / avforums / 28 novembre 2024

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Verdict

Pendant le test, l'A5 m'a rappelé l'époque où des modèles comme le DiVA A65+ étaient en vente. L'A5 a une formidable capacité à imiter cet ampli plus ancien et cela en fait vraiment une option formidable à moins de 1000€. Dans une confrontation finale avec l'Advance Paris, je pense que les entrées supplémentaires et la taille de l'i75 font que je ne regrette pas de lui avoir donné ce prix, mais je comprends pourquoi beaucoup de gens choisissent l'Arcam. Il s'agit d'un excellent amplificateur et d'un très bon achat.

Qu'est-ce que l'Arcam Radia A5 ?

L'Arcam Radia A5 est l'ampli le plus abordable de la gamme Radia, et, après avoir examiné l'A25, et avant de nous attaquer aux modèles Radia plus complexes et plus chers, il nous a semblé judicieux de voir à quoi ressemblait le premier palier de la gamme. Et ce parce que nous ne nous intéressons pas autant que je le voudrais aux amplificateurs à moins de 1000€, et parce qu'il fut un temps où Arcam dominait ce marché, et où tous les autres fabricants faisaient de leur mieux pour tenter de les y rejoindre.

L'A5 diffère de l'A25, plus sophistiqué, surtout en ce qui concerne l'étage d'amplification. Alors que le modèle le plus cher utilise la solution de classe G propre à Arcam, celle-ci est trop chère et trop complexe pour l’A5, qui utilise un ampli de classe AB qui délivre 50 watts sous 8 ohms avec une faible distorsion sur un seul jeu de borniers d'enceintes. Il existe des options plus puissantes, mais pour la plupart des applications, cela devrait suffire.

Le terme « suffisant » s'applique également à la connectivité. Le A5 est équipé de trois entrées ligne sur connexions RCA, d'un étage phono à aimant mobile éprouvé et d'une prise casque de 3,5 mm. Il dispose d'une sortie RCA stéréo qui fonctionnera très bien en tant que sortie pour un caisson de basse, en plus d'être connectée à un ampli de puissance.

Le tout est complété par une carte numérique construite autour d'un DAC non spécifié et qui n'est pas aussi complet que celui de l'A25 (pour des raisons évidentes). Une seule connexion optique est associée à deux entrées numériques coaxiales ; une quantité de deux qui semble inversée par rapport à ce qu'elle « devrait » être, mais qui donne quand même quelques options utiles quand on prend en compte le transport de CD et d'autres composants. Ces connexions sont compatibles avec une fréquence d'échantillonnage maximale de 24/192kHz PCM. L’A5 dispose également d'une entrée Bluetooth compatible aptX HD, ce qui, à mon avis, sera plus utilisé sur l'A5 que sur l'A25. Ce n'est pas un ensemble de connexions aussi complet que celui que l'on trouve sur l'Advance Paris i75, lauréat du Choix de la rédaction, ou sur le Mission 778X, moins cher, mais il devrait suffire à répondre à la plupart des besoins.

L'A5 est extrêmement similaire à l’A25, je suis donc plus favorable à son prix de 850€ (ou moins si vous comparez les prix), qu'à celui de l'A25 qui est deux fois plus cher. Il est extrêmement bien fait et bien fini pour le prix demandé et il y a très peu de choses sur le marché que je décrirais comme étant mieux faites. Comme les Radia sont en vente depuis plus d'un an, les détails jaunes sont moins surprenants qu'ils ne l'étaient à leur sortie et le processus « sélectionner l'entrée, puis appuyer sur entrée » sur la télécommande semble également moins étrange. Il y a toujours le rabat exaspérant sur les entrées qui rend la connexion plus difficile que nécessaire mais, à tous les autres égards, c'est un appareil facile à utiliser et à vivre.

Performances de l'Arcam Radia A5

L'Arcam a été placé dans notre rack, et on lui a d'abord assigné une paire de Q Acoustics 5020 et un Bluesound Node Nano (ce dernier étant connecté à la fois par RCA et par numérique coaxial). Il n'a pas fallu beaucoup de temps en écoutant le splendide Every Inch of Earth Pulsates de W.H Lung pour constater qu'il s'agit d'un très bon amplificateur. L'A25 a quitté ce lieu depuis longtemps, mais l'A5 conserve la même balance Arcam très souple qui garantit que les contours un peu abrupts de la présentation sont bien gérés.

L'A5 est extrêmement similaire à l'A25 et je suis donc plus favorable à son prix de 850€ (ou moins si vous comparez les prix), qu'à celui de l'A25 qui est deux fois plus cher.

Mais il y a autre chose d’un peu plus gênant pour le plus gros ampli Radia. L'A5 est punchy et amusant d'une manière que l'A25 n'est pas. Le morceau rauque et énergique Pink Cactus Café des Courteeners engage à un niveau émotionnel qui ne semble pas ressortir dans les notes du plus gros ampli. L'Advance Paris peut utiliser sa sortie supplémentaire pour frapper un peu plus fort dans les basses, mais il serait exagéré de qualifier l'A5 de léger.

Ce qui est tout aussi important, c'est que ce comportement est cohérent sur l'ensemble des entrées. En passant le Bluesound sur l'entrée coaxiale, le son reste plus que respectable avec le Ness de Hayden Thorpe et, bien que l'entrée Bluetooth ait toujours cette petite douceur, le peps supplémentaire de l'A5 par rapport à l'A25 signifie que je pense que je préfère en fait la performance de l'ampli le plus abordable. La carte numérique du Mission 778X est encore meilleure, mais elle perd un peu de sa puissance perçue par rapport à celle de l'Arcam, et c'est donc un choix très serré.

Et puis, comme l'équivalent d'une constante cosmologique chez Arcam, il y a l'étage phono. Le gain est très faible par rapport aux autres entrées de l'ampli, mais il n'y a pas de bruit indésirable et le son est vraiment bon. Si vous vous êtes offert quelque chose comme la Pro-Ject Debut Evo2, l'A5 s’y associera sans avoir besoin de boîtiers supplémentaires et sonnera vraiment bien. Une fois de plus, la conception à base de JFET du Mission, qu'IAG utilise dans un certain nombre de produits, est un appareil au son légèrement plus plein et plus doux, mais l'Arcam reste plus que correct. L'A5 complète ce test sonore très satisfaisant en réalisant une très bonne performance avec les Focal Hadynes.